Il y avait assurément mieux à faire pour abaisser la mortalité sur nos routes. Mais les ayatollahs de la sécurité routière ne veulent pas se fatiguer et sont allés au plus simple. Faire de la vraie prévention et assurer le respect réel des mesures depuis longtemps en place demandent probablement trop de travail et d’investissement. Exemple… rares sont les contrôles de vitesse aux abords des écoles à l’heure de la rentrée ou de la sortie des classes. Rares sont, en ces lieux, les radars automatiques… Ces derniers sont plutôt en rase campagne. Sur des lignes droites sans fin avec une visibilité totale. Même pas à l’approche d’un carrefour dangereux.
Pour faire simple et surtout sans efforts, les pouvoirs publics adoptent une mesure unilatérale… 80km/h maxi. C’est nous prendre pour des imbéciles incapables d’analyser et de nous adapter au profil, à l’état et à l’environnement des routes. Bien sûr, il y aura toujours des conducteurs inconscients. Mais ils ne représentent qu’une infime minorité. Et comme ceux qui doivent faire respecter les règles du code de la route n’accomplissent pas leur boulot… les délinquants restent impunis.
Sûr de lui, le gouvernement affirme que cette limitation globale de vitesse va sauver des vies… Acceptons en l’augure… Mais alors pourquoi le même gouvernement laisse-t-il les hôpitaux à l’abandon et dans le désarroi ? C’est vrai que donner à ces établissements les moyens dont ils ont réellement besoin réclame de se mettre au travail.
A l’évidence, ce n’est pas sur la route que l’on meurt le plus. Les maladies cardiovasculaires tuent d’avantage que la circulation routière. Avec, entre autre, comme facteur l’excès de cholestérol. Pour y remédier, je suggère au gouvernement de limiter la consommation de camembert à un par mois et par famille.
Dom